Le sens symbolique des vocations professionnelles dans l'enfance

J'ai l'impression que les métiers que l'on rêve de faire dans l'enfance - et que l'on ne finit que très rarement par exercer dans la réalité à l'âge adulte -, ont un sens caché, d'ordre symbolique.

Bien des enfants veulent par exemple devenir archéologue ou pompier.
Archéologue pour découvrir les souvenirs enfouis dans l'inconscient, des trésors au milieu des déchets.
Pompier pour éteindre le feu des passions en eux et secourir des parties d'eux en danger.



Pour ma part, dans l'enfance, j'ai voulu être marin-pécheur, jardinier et vétérinaire.

Marin-pécheur alors que je détestais le poisson, ne savais pas nager et avais le mal de mer.
Mais sans doute pour explorer les vastes étendues de l'inconscient, et y pécher les contenus de ses profondeurs - poissons, perles, sirènes ou monstres marins.

Jardinier alors que je n'étais pas manuel.
Mais sans doute pour prendre soin de mon jardin intérieur, du territoire secret à l'intérieur de mon être, de ma nature véritable.

Vétérinaire alors que je n'aimais pas les sciences.
Mais sans doute pour soigner l'animal blessé en moi.



Et vous, quels métiers rêviez-vous faire dans l'enfance ?

Sujet intéressant, merci !
Moi je voulais être :

- Archéologue
- Vétérinaire
-Avocate
- Psychologue

Et il est vrai que ces choix reflètes une part de moi...

Et ben dis-donc si je dois écrire tous les "métiers" qui m'ont attiré, j'y suis jusqu'à demain

En vrac :

- médecin
- footballeur
- ingénieur dans l'aérospatiale
- psychologue
- moine
- astrologue
- écrivain
- professeur
- gourou
- joueur de poker
- pompier
- druide
- ermite
- gardien de zoo
- veilleur de nuit
- barde
- comédien
- clown
- facteur
- jardinier
- etc

Dans l'enfance je n'avais pas d'idée précise. Je me laissais être à la vérité du moment. Aujourd'hui, je m'oriente vers le social et le soin.

Effectivement, là c'est du name dropping, et ça frise soit la schizophrénie, soit l'aspiration à l'universalité.

Mais mon idée initiale était d'indiquer ceux qui ont un sens symbolique caché, et donc uniquement ceux qui nous ont attiré dans l'enfance, pas après.
Ce que j'ai noté en ce qui me concerne, c'est que certains métiers que je voulais faire semblaient paradoxaux quant à mes aspirations et aptitudes réelles, concrètes, mais révèlent en fait quelque chose de symbolique, caché et plus profond sur mes aspirations et aptitudes.

Il y a aussi des points communs entre certains métiers, dans ta liste, des choses qui se recoupent, des archétypes, des sortes de familles qui se dégagent, qui là indiquent quelque chose sur notre nature profonde.

En tous cas ta liste soulève une question intéressante.
Moi aussi ces dernières années j'ai été attiré par plusieurs professions ou activités, que j'ai d'ailleurs exercées, soit professionnellement, soit bénévolement, soit entièrement, soit partiellement, comme enseignant, chercheur, journaliste, écrivain, musicien, psychanalyste.
Et je me suis rendu compte de ma grande dispersion, de ma tendance à vouloir aller dans plusieurs directions, et la frustration de me résigner à me limiter, à être un peu enfermé dans une case.
Et depuis ma découverte de la spiritualité, la liste s'est allongée et recomposée, et s'est étendue dans de nouvelles directions.
Difficile donc de faire un choix. Je crois cependant qu'on peut trouver un noyau, et des choses secondaires qui gravitent autour.

Ne pas se fixer dans un métier, c'est aussi approfondir différente facettes de son être.
Être libre de son mouvement.

C'est l'archétype d'Hermès Trismégite.

Tout à fait, il me serait difficile de ne pas être d'accord.

Mais le problème c'est que les réalités concrètes de notre société rendent difficile de ne pas se fixer sur un métier et en exercer plusieurs voire tous à la fois.