Voici une petite méthode que j'ai expérimentée pour retrouver son enfant intérieur, le contacter, se relier à lui, le faire vivre en nous.
L'enfant intérieur nous permet un regard émerveillé sur le monde, nous permet de voir la vie comme un jeu, nous permet la curiosité, l'innocence, le rire.
Mais si on refoule cet enfant intérieur, si on ne l'écoute pas, si on est coupé de lui, il se manifeste dans notre vie de manière négative, nous devenons alors cet enfant qui se sent seul, abandonné, et qui réclame de l'attention.
Se mettre en position de relaxation (allongé par exemple), se détendre, relâcher ses muscles et ses nerfs, laisser passer ses pensées.
Puis se visualiser soi-même enfant, grâce à ses souvenirs et grâce à ses photos de soi datant de cette époque. Je pense qu'on peut d'ailleurs s'aider d'une ou plusieurs photos devant soi si on a du mal à visualiser.
On peut d'ailleurs, d'une séance à l'autre, se relier à l'enfant intérieur à différentes âges, différentes époques de notre enfance.
S'adresser à lui mentalement (on peut aussi le faire oralement).
On peut par exemple lui dire qu'on regrette de l'avoir négligé, et qu'on est heureux de le retrouver.
Lui dire qu'on l'aime, tel qu'il est.
Lui dire par exemple qu'il est beau, magnifique, qu'il a beaucoup de qualités, qu'il est intelligent, gentil, qu'il est un enfant merveilleux, etc.
Se visualiser également en train de le prendre dans ses bras (on peut même le faire physiquement en l'imaginant).
Lui dire qu'on sera toujours là pour lui, qu'il ne sera jamais seul, qu'on sera toujours là pour le protéger, l'écouter, le conseiller, le rassurer, le consoler, l'encourager, l'aimer.
Lui dire qu'il n'a pas à s'inquiéter de l'avenir.
Lui dire aussi qu'on sera toujours là pour s'amuser avec lui, jouer avec lui, rire avec lui.
Lui dire aussi qu'il faut qu'il soit sage quand même.
Après avoir fait ça, assez longuement (je ne sais pas trop exactement, peut-être une bonne dizaine de minutes), il est possible de pleurer. Surtout si on a longtemps négligé cet enfant intérieur.
Mais ça libère, et il y a des chances qu'on se sente mieux en se levant.
Je crois qu'il est bon de refaire régulièrement cet exercice.
Je me souviens que quand j'étais petit je rêvais parfois d'avoir un grand frère. Mais maintenant ce rêve peut se réaliser, en quelque sorte, puisqu'on peut être son propre grand frère, ou son propre père, celui de notre enfant intérieur.